L’instruction de base et au-delà (S3 É4)
[Musique commence]
Soldat Jean-Marc Vézina : Ça a été un changement en fait de discipline cette nouvelle personne ou en fait la personne qu’on a toujours été, qu’on n’avait pas trouvé.
Capitaine Adam Orton : Salut! Ici capitaine Adam Orton du Balado de l’Armée canadienne. Pour ceux qui s’intéressent peut-être à vous joindre à l’Armée, on va parler un petit peu de l’expérience de se joindre à l’Armée puis qu’est-ce que ça l’air de passer le cours de qualification de base militaire. Et pour ceux qui sont déjà dans les Forces, mettez vos casques parce que ça va être des histoires de votre qualification de base.
[Musique termine]
Avec moi aujourd’hui, j’ai le soldat Jean-Marc Vézina des Fusiliers Mont-Royal. Bienvenue au balado soldat Vézina!
Soldat Jean-Marc Vézina : Merci, merci, merci!
Capitaine Adam Orton : Donc, avant que vous vous êtes inscrits à l’Armée, où ce que vous étiez dans la vie? Comme qu’est-ce que vous faisiez à ce point-là?
Soldat Jean-Marc Vézina : J’étais à Lévis, je suis rentré au Cégep et c’était un cours de psychologie.
Capitaine Adam Orton : Ok!
Soldat Jean-Marc Vézina : Et là ça a commencé, je suis vraiment pas fait pour ça en fait. Je regarde autour de moi je fais : « C’est impossible. J’ai dit non je ne suis vraiment pas à ma place. J’aime trop bouger, j’aime trop faire de sport. Faut que je trouve quelque chose d’autre. Fallait que je trouve une aventure, quelque chose de manuel à faire. » C’est là vraiment que ça a commencé et j’ai eu un déclic et ça m’a dit bon : « Va t’enrôler le plus vite possible! » Mais par la suite je me suis réinscrit au Cégep et je le finis cette session.
Capitaine Adam Orton : Peut-être, parlez-nous un peu de votre carrière jusqu’à ce point-ci.
Soldat Jean-Marc Vézina : Ça a commencé en fait en hiver 2018 avec le Régiment de la Chaudière à Lévis donc j’ai transféré d’unité par la suite à Montréal. Je suis originaire de Montréal. J’étais à Lévis pour le temps des études. Donc je suis rentré et j’ai fait mon QMB pendant l’hiver qui a fini un peu avant l’été. C’était vraiment une belle expérience, c’était incroyable, surtout on apprend tellement de choses dans l’Armée par exemple sur nous-même.
Capitaine Adam Orton : C’est vrai!
Soldat Jean-Marc Vézina : Puis, par la suite, j’ai transféré d’unité quand je suis revenu à Montréal pour rester en famille et reprendre les études en fait à Montréal. Après mon QMB, j’ai eu une hernie discale, ce qui en fait m’a ralenti au niveau de ma progression dans l’Armée. Je ne pouvais pas en fait toucher mes genoux. Donc, je ne pouvais pas aller sur un cours évidemment. Bon, ça a été une longue année de réhabilitation, mais bon là je me sens prêt et tout va bien. On garde le moral.
Capitaine Adam Orton : Oui, c’est ça, faut tout le temps pousser puis pour s’assurer qu’on peut progresser. Ça fait partie de la mentalité militaire aussi de pousser au travers des difficultés vraiment.
Soldat Jean-Marc Vézina : Ah, totalement, ce n’est pas un petit problème qui va nous arrêter quand même là.
Capitaine Adam Orton : Quelle sorte de changement est-ce que vous avez vécu quand vous avez complété votre entraînement militaire initial?
Soldat Jean-Marc Vézina : On passe en fait de la vie civile à la vie militaire. Il y a un changement de dynamique. Ce qu’on fait, on apprend en fait les bases d’un soldat, les bases de la vie militaire en général.
Capitaine Adam Orton : Donc vous arrivez en entraînement, vous débarquez de l’autobus, qu’est-ce qui arrive?
Soldat Jean-Marc Vézina : Premièrement, on arrive on apprend en fait comment s'habiller, comment mettre notre uniforme de combat, comment faire son lit. On apprend vraiment les bases en fait, les bases, bases, bases de l’inspection dans les premiers jours et par la suite on apprend aussi la ‘drill’ en même temps. Donc les exercices élémentaires pour marcher, saluer, et autres, tout ça en groupe.
Par la suite, on reçoit notre arme, la C7, et c’est là qu’on apprend à nettoyer et la manier et on apprend encore plus de ‘drill’, mais avec la C7.
Après on a la chambre à gaz qui est super le fun dépendamment des jours, c’est vraiment le fun, c’est une belle expérience. On apprend aussi la navigation, ce que je n’avais jamais fait avant, navigation en fait dans les forêts. Ça a été vraiment je pense le cours le plus intéressant, mais aussi ça a été compliqué au début. Ça a été compliqué à apprendre. Et après, c’est le clos et la marche. Le clos ce qui est dans le fond pour ceux qui ne le savent pas, bien c’est dans la forêt. Un exercice en forêt-là. Ça finit par une belle marche et une bonne cérémonie.
Capitaine Adam Orton : Et maintenant, suite à tous ces évènements-là, comment est-ce que vous vous sentez à comparé à la personne que vous étiez avant?
Soldat Jean-Marc Vézina : Très bonne question. J’ai toujours un peu de difficultés à y répondre parce qu’on s’en rend compte, mais c’est dur à expliquer en fait cette nouvelle personne ou en fait la personne qu’on a toujours été, mais qu’on avait pas trouvée.
Capitaine Adam Orton : Oui, c’est vrai!
Soldat Jean-Marc Vézina : Ça a été un changement en fait de discipline. Je pense la personne elle va oui on est discipliné, mais c’est pas la même discipline. C’est pas le même sentiment ou la même robustesse en fait de l’autodiscipline qu’on a quand on rentre dans l’Armée quand on vit ces épreuves-là. Je pense que j’ai gagné en confiance, en résilience, en expérience. Ça a vraiment été une belle expérience jusqu’à présent.
Capitaine Adam Orton : Et qu’est-ce que vous diriez que c’était la partie la plus difficile de votre qualification de base militaire?
Soldat Jean-Marc Vézina : C’est lorsque en fait mon grand-père est décédé pendant ma qualification militaire de base et ça m’a vraiment affecté au niveau mental, mais je savais que je pouvais pas lâcher parce qu’il était mort et ça va pas le ramener que j’arrête. Ça va rien changer, il était parti, il était parti bon son âme repose en paix, mais ça a vraiment été ça, en fait son décès. Je me suis dit : « Ah j’aurais peut-être pu passer un peu plus de temps avec lui avant qu’il parte. » Mais l’Armée on est une bonne famille, on se tient les coudes et puis bon je suis passé au travers. Tout va bien!
Capitaine Adam Orton : Vous relevez vraiment un bon point! Puis on voit ça souvent à certaines phases dans nos carrières, c’est être dans une place, tu sais mentalement qu’on a la capacité de continuer à pousser. Puis, des fois il y a des choses qui arrivent dans la vie que ça rend les choses plus difficiles. Je vais vous poser une question juste de même-là, est-ce que vous avez eu du soutien du personnel ou tu sais des personnes que vous étiez en cours avec lors que vous avez fait face à ça?
Soldat Jean-Marc Vézina : Oui mais je suis un gars qui reste quand même assez discret par rapport à ça. Je ne veux pas que les autres se soucient de mes problèmes. C’est pas comme ça que je le voyais, mais j’en avais parlé à mon chef de section et il m’avait apporté un bon support moral. Même mes camarades aussi à côté de moi me disaient : « Mes condoléances. » Mais mon chef, il a été là pour moi. Il m’a dit : « Bon Vézina, ça va bien aller, j’espère que tout va bien. J’espère que vous vous êtes recueilli. » en fait avec lui dans le fond. Il a été très compréhensif et en fait le chef, on le voit plus comme le méchant lors du QMB, le gars qu’on veut pas trop parler, qu’on essaie de fuir du regard ou autres. Mais là j’ai vu le côté humain en fait que oui c’est sa job en fait de nous apprendre c’est quoi la vie militaire, mais il est humain aussi.
Capitaine Adam Orton : Est-ce que vous pensez que votre attitude envers l’approche de tu sais, ah je veux pas poser de problèmes à mon chef ou tu sais je veux même lui parler parce qu’il me fait peur, ou je veux pas causer de problèmes à mes coéquipiers, est-ce que votre attitude a changé envers ça après cette expérience-là?
Soldat Jean-Marc Vézina : Peut-être, j’ai appris en fait que vivre ces émotions-là dans ces moments de dureté en fait, c’est pas un signe de faiblesse. Comme on pourrait le voir souvent quand on est jeune entre garçons. Je ne sais pas pour les filles, peut-être aussi entre filles, mais on a peur de pleurer ou d’exprimer ses sentiments ou autres. Donc ça a créé un genre d’ouverture. Ça m’a dit bon, le monde n’est pas comme ça.
Capitaine Adam Orton : Je trouve ça intéressant que vous soulevez ça parce que justement tu sais en déploiement, si il y a quelque chose qui arrive à la maison, même lors du déploiement, les soldats qu’on est là avec, les supérieurs puis nos coéquipiers, c’est eux-autres qui sont là pour qu’on puisse se fier dessus. Donc faut pas oublier qu’ils sont là pour nous-autres.
Soldat Jean-Marc Vézina : Totalement. Et surtout, c’est une différente relation en fait, la relation en fait entre collègues, camarades, entre amis au militaire qu’au civil. Je trouve qu’il y a vraiment une distinction peut-être au niveau de la mentalité. J’ai du mal à l’expliquer. En fait, je trouve qu’il y a une différence. Oui on a notre meilleur ami d’enfance, c’est un frère pour nous, mais c’est pas un frère d’arme, c’est pas la même chose. C’est un genre de famille l’Armée. Mais, c’est drôle à expliquer en fait.
Capitaine Adam Orton : Oui, vous avez entièrement raison parce que on passe des temps difficiles ensemble puis des fois on passe tellement de temps ensemble soit dans un trou en quelque part ou en entraînement, que c’est facile de construire des relations très proches que peut-être c’est juste un petit peu différent, puis comme qu’on disait avant, des fois on a juste ces personnes-là à se fier dessus quand qu’il y a quelque chose qui arrive.
Soldat Jean-Marc Vézina : Exactement! En fait, on se rapproche tellement dans ces moments en fait, ces moments durs dans ce genre de cours-là de qualifications qu’on devient très proche et qu’on a pas en fait cette gêne de se dévoiler.
Capitaine Adam Orton : Oui, exactement! Bon et bien, en revenant un petit peu au QMB, qu’est-ce que vous pensez que vous auriez peut-être voulu faire différemment?
Soldat Jean-Marc Vézina : Si j’avais en fait un conseil à me donner, c’est d’apporter des Skittles. Personnellement-là, avoir un peu plus de moral, garder la tête haute plus souvent, ne pas baisser la tête et les épaules en me disant : « C’est plate, qu’est-ce que je fais ici? » C’est plus ça en fait, oui. Je me dis : « Bon ça va passer. » plus tôt en fait, on l’obtient ce sentiment-là plus tard en fait dans la qualification je pense. De on est habitué, ça va passer, c’est juste un petit moment. Pas d’être autant nerveux, pas penser que c’est inhumain faire ça. C’est ça que je changerais.
Capitaine Adam Orton : C’est drôle, moi c’est les M&M. Ça fait que je comprends. Et jusqu’à ce point-ci, c’était quoi la partie que vous avez aimé le plus de votre entraînement?
Soldat Jean-Marc Vézina : Au QMB, la partie la plus plaisante, ça a pas été la chambre à gaz pour moi. Le champ de tir, j’ai bien aimé et le clos. Le clos j’ai vraiment aimé ça.
Capitaine Adam Orton : Si vous êtes Fantassin, vous êtes mieux de commencer à l’aimer parce que c’est pas mal ça hein.
Soldat Jean-Marc Vézina : Oui! C’est ça, c’est ça, non, bien j’ai toujours été, malgré que je sois un gars de la ville, un gars de Montréal, j’ai toujours aimé les activités extérieures, j’ai toujours aimé aller en camping, hiking, et autres. Donc je me rapproche de la nature en même temps d’avoir un métier donc, c’est super. Mais le clos, ça a vraiment été une belle expérience.
Capitaine Adam Orton : Et en parlant du champ de tir, c’était quoi votre expérience la première fois que vous avez eu la chance d’aller tirer sur le champ de tir?
Soldat Jean-Marc Vézina : En fait, on a commencé avec le système informatique, STELA je pense, c’est quoi? Je ne sais pas c’est quoi…
Capitaine Adam Orton : Système d’entraînement d’armes légères. C’est ça que c’est.
Soldat Jean-Marc Vézina : Exact, ça a commencé à Valcartier, pendant mon QMB pendant que j’étais à Valcartier, ça a été là. On a fait le champ de tir informatique. J’étais vraiment pas convaincu que j’étais un bon tireur au début. J’ai fait : « Ah, non! Ça va être compliqué le champ de tir-là. Mais finalement tout s’est bien passé en fait. Il y avait un genre de nervosité, un petit stress en raison des résultats de l’ordinateur. Mais quand je suis allé là-bas en fait, c’était nickel-chrome. Tout s’est très bien passé. Le feeling, le son en fait je pense, c’est ça le son que j’aimais le plus, le son du tir de la balle.
Capitaine Adam Orton : C’est vraiment intense aussi, quand tu es dedans-là tu sais. Puis tu penses à toutes les choses que tu as besoin de faire.
Soldat Jean-Marc Vézina : Oui, toutes les procédures et les instructeurs ne font que te répéter ça. Fais-ci, fais-ça.
Capitaine Adam Orton : Pour ceux qui ne savent peut-être pas, ici le système d’entraînement d’armes légères, c’est un simulateur d’armes à feu qui utilise du gaz comprimé et un projecteur puis des lasers donc. L’arme à feu comme telle est plus ou moins identique à celle qu’on utilise pour de vrai. Mais ça utilise de l’air comprimé, puis ça tire des lasers ça fait que ça simule un effet plus ou moins. Il y a des gens qui ont des grandes opinions. On en parle un petit peu dans l’autre balado où on parle du tir-là. Mais, en effet, c’est un système d’entraînement qui est pas mal bon pour qu’est-ce qu’on a.
Qu’est-ce que vous avez appris, de tout ça jusqu’à date? De votre temps dans le militaire, qu’est-ce que vous avez appris?
Soldat Jean-Marc Vézina : Que la souffrance et les beaux paysages, ça fait de beaux souvenirs. [Rires] C’est ça que je dirais.
Capitaine Adam Orton : C’est bon!
Soldat Jean-Marc Vézina : Comme je le répète tout le temps, c'est la résilience. Je pensais pas que je pouvais aller aussi loin et pour autant de temps.
Capitaine Adam Orton : La dureté du mental! The mental toughness!
Soldat Jean-Marc Vézina : Ah! 100 pourcent. 100 pourcent! On va dans des coins dans notre tête parfois que on est jamais allé. Pour moi c’était lors de la marche rucksack j’étais en LIFA en été. Oui, c’était vraiment une brillante idée et avec les pantalons de pluie donc, bon c’était vraiment la marche de santé incroyable. Et dans cette souffrance-là que je suis allé tellement loin dans ma tête dans des coins que j’étais jamais allé, des questions que je m’étais jamais posées avant. C’est ça que j’aime le plus en fait.
Capitaine Adam Orton : C’est sûr que quand on est en train de faire un 13 km, avec comme 50 lb sur le dos-là, on a beaucoup de temps à faire de la réflexion hein?
Soldat Jean-Marc Vézina : Bien moi j’étais pas le tréflé, c’était pas pendant mon QMB-là. Mais, c’est sûr que oui définitivement, c’est dans ce genre d'épreuve-là qu’on fait beaucoup d’introspection, qu’on relativise beaucoup ce qu’on fait, ce qu’on va faire et le moment présent.
Capitaine Adam Orton : Si vous aviez à tout refaire, est-ce qu’il y a quelque chose que vous feriez différent?
Soldat Jean-Marc Vézina : C’est sûr qu’on peut toujours améliorer. On peut toujours essayer en pensant au passé en fait de dire : « Ah j’aurais pu faire ça, j’aurais pu faire ça. » Mais quand on vit le moment présent, c’est sans la même expérience en fait. Sans l’expérience qu’on a bien on va refaire la même chose. Mais si j’avais quelque chose à changer, ça serait d’être plus calme, d’être moins sur le qui-vive, moins d’être stressé, d’être plus relaxe, d’être plus détendu, et d’essayer d’arrêter d’anticiper en fait, ce qui peut arriver.
Capitaine Adam Orton : Parlez-moi un peu de qu’est-ce que vous faites à l’unité en ce moment après que vous avez complété votre QMB?
Soldat Jean-Marc Vézina : À l’unité, bien c’est sûr qu’on fait vraiment des rafraîchissements, en fait, des cours sur la navigation, tout ce qu’on a vu pendant le QMB. On a peut-être des informations supplémentaires que nos instructeurs nous donnent pour se préparer au PP1 comme les communications radio, les procédures de reconnaissance et autres. J’ai beaucoup de PT, si ça rentre pas dans la tête, ça va rentrer dans les bras.
Capitaine Adam Orton : Donc, qu’est-ce que vous diriez à quelqu’un qui s’intéresserait peut-être à s’inscrire dans l’Armée?
Soldat Jean-Marc Vézina : Un conseil, ça serait d’être en forme. Pas seulement physiquement. Physiquement, bon c’est facile. On va à la salle de musculation, bon c’est fait on fait notre petite cardio, mais mentalement, lire des livres sur ça. Se préparer là-dessus. Sinon, ce qui peut être intéressant dans une carrière militaire, c’est toutes les options en fait qu’on a. C’est un monde rempli d’options sans fin.
Capitaine Adam Orton : J’apprécie vraiment la mention des livres puis je sais que je l’ai peut-être dit dans le passé-là, mais le chef d’état-major des Forces armées des États-Unis, le général Mattis, bien l’ancien de l’état-major, il parle que la lecture est aussi importante que l’entraînement physique pour un soldat parce que ça nous permet d’apprendre des erreurs faites au combat sans payer le coût de la vie des soldats. Tu sais, venant de lui, quelqu’un qui est vraiment un soldat professionnel qui est très bien respecté aux États, c’est vraiment un bon conseil.
Soldat Jean-Marc Vézina : Vous connaissez le dicton je pense c’est : « L’intelligent apprend de ses erreurs, mais le sage apprend des erreurs des autres. »
Capitaine Adam Orton : C’est bon, je ne la connaissais pas celle-là.
Soldat Jean-Marc Vézina : Quelque chose comme ça.
Capitaine Adam Orton : Oui! C’est bien! Merci beaucoup d’avoir participé, puis de nous avoir parlé aujourd’hui.
[Musique commence]
Soldat Jean-Marc Vézina : Merci beaucoup en fait de m’avoir sur votre podcast.
Capitaine Adam Orton : Pour ceux qui voulaient apprendre de quelqu’un d’autre, vous en avez certainement eu pour votre argent. Ça c’était le soldat Jean-Marc Vézina des Fusiliers Mont-Royal. Et si vous vous intéressé à avoir plus d’information sur les nouveaux soldats dans l’Armée, on a aussi un balado au sujet des officiers juniors qui viennent juste de se joindre à l’Armée, puis ils parlent un petit peu de leurs expériences. Ça c’est saison 1, épisode 13.
Moi je suis capitaine Adam Orton pour Le balado de l’Armée canadienne. Prenez soin de vous.
[Musique termine]