Forces spéciales | COMFOSCAN (S2 É3)

Forces spéciales | COMFOSCAN (S2 É3)

Des militaires, munis de lunettes de vision nocturne, qui s’entassent secrètement le long des murs en pleine nuit et qui ouvrent une brèche dans des portes en pointant des lasers sur leurs cibles – c’est l’image qui nous vient en tête lorsque nous pensons aux Forces spéciales. Le Commandement des Forces d’opérations spéciales du Canada, c’est bien plus que cela. OUVREUR, AVANCEZ!

[Musique commence]

Marty : Être différent, c’est une bonne chose. Ça amène différentes perspectives, puis c’est ça qui met genre que le monde est fort quand ils se mettent tous ensemble.

Capitaine Adam Orton : Salut! Ici le capitaine Adam Orton du Balado de l’Armée canadienne. Notre sujet d’aujourd’hui, c’est les Forces spéciales connues formellement sous le nom de COMFOSCAN.

[Musique termine]

Certainement, tous les militaires connaissent l’histoire d’un jeune soldat qui a servi dans le militaire dans le but de se joindre aux Forces spéciales. Avec moi aujourd’hui, on se trouve avec Marty. Il va nous parler un petit peu de ses expériences dans les Forces spéciales. Pour des raisons de sécurité opérationnelles, on utilise seulement son premier nom.

Bienvenue au balado!

Marty : Bonjour! Bonjour! Comment ça va?

Capitaine Adam Orton : Ça va très bien! Vous même?

Marty : Ça va très bien, merci!

Capitaine Adam Orton : Parlez-moi de ça! Ok, donc pour commencer, parlez-nous un petit peu de vous-même et de votre carrière.

Marty : Ok, je vais essayer de couvrir 20 ans de carrière ‘so far’.

Capitaine Adam Orton : 30 secondes, max.

Marty : 30 secondes max! Ok! Roger. Je vais essayer de ‘wrapper’ ça en 20 secondes ou 30 secondes. J’ai joint les Forces en 2000 à Montréal au centre de recrutement, puis après ça j’ai été posté immédiatement au 3e Royal 22e Régiment à la compagnie de para, ça été une très belle surprise à ce moment-là. Par la suite, il y a eu un déploiement en Bosnie, 2000-2001 que je suis déployé avec le 3e avec ma compagnie, puis après ça, de retour, ça a été l’entraînement normal avec le 3e Royal 22e Régiment. J’ai été en Afghanistan en 2004, puis en 2006 il y a eu le CANFORGENS qui est sorti pour le premier cours de CSOR qui se retrouve être le Ross régiment d’opérations spéciales du Canada. Donc, le premier cours, on était plusieurs du 3e qui voulaient essayer pour venir s’essayer pour la sélection et puis, il y a plusieurs de nous qui ont été sélectionnés. Ça fait que depuis 2006, je fais partie du Régiment d'opérations spéciales du Canada. Puis déployé en Afghanistan en 2006 et puis 2008, puis 2010 encore. J’ai été en Iraq, 2016-ish 2017, puis en Caraïbes, en 2018, et puis en Afrique du nord en 2019. Ça fait que j’ai présentement 11 déploiements. Je n'ai pas terminé. J’ai l’intention d’en faire encore plusieurs autres en autant qu’ils vont me laisser faire mon travail. Ça fait que, bien présentement je suis sergent-major à la compagnie d’entraînement du régiment d’opérations spéciales du Canada, puis on va voir ce que le futur m’amène.

Capitaine Adam Orton : Donc, pas occupé pas en tout.

Marty : Pas occupé pas en tout.

Capitaine Adam Orton : Donc, c’est quoi les Forces spéciales. Pourquoi est-ce différent de l’armée régulière comme à comparé admettons à votre expérience des 22? C’est quoi les différences?

Marty : Si je peux faire un commentaire ici c’est, on aime pas vraiment dire les Forces régulières. Dans le fond, on fait tous partie des Forces armées canadiennes. Juste pour mettre ça clair. Il n’y a pas vraiment personne de nous autres qui va dire ça. On va juste mentionner peut-être les unités, on est toutes des différentes branches. Il y a l’armée, puis il y a la Navy, Air Force, puis après ça il y a nous autres avec CANSOF. C’est toutes des branches et on travaille tous dans une grosse équipe. Ça fait que juste pour dire comme quoi que il n’y a pas vraiment de ‘conventional’ puis toutes ces choses qui sont dites.

Qu’est-ce qui fait que c’est spécial, je pense que c’est vraiment du côté du recrutement puis les personnes qui nous joignent. Soit comme supporter, soit comme spécialiste, soit comme opérateur que ça soit genre pour JTF 2, que ce soit pour CSOR ou CJIRU parce qu’il y a quand même 6 unités à l’intérieur de CANSOF. Je pense que qu’est-ce qui fait que c’est spécial, à mon avis, à mon point de vue, c’est vraiment la qualité des personnes puis des membres qui joignent CANSOF.

Capitaine Adam Orton : Donc, en ce moment, certainement, il y a des jeunes caporaux qui écoutent ça puis sont pompés pour être dans les Forces spéciales. Aussi, on tous entendu peut-être l’histoire que quelqu’un de 19 ans, rentre dans le centre de recrutement : “Je veux être dans les Forces spéciales.” Quelle sorte de personne est-ce que on recherche pour ces rôles-là?

Marty : Je pense que t’as touché au premier point. Si y’a du monde présentement qui sont ‘yes’ c’est ça que je veux faire, puis je veux être dans les Forces spéciales, déjà là, c’est le premier ‘step’. Ça prend du monde qui sont motivés. Ok, je vais juste ‘backtracker’. Le plus important, c’est d’avoir du monde premièrement qui vont joindre les Forces parce que ça c’est la grosse équipe. Ça fait que, ça pas d’importance vraiment quelle unité vraiment où tu vas à l’intérieur des Forces armées canadiennes, tu veux servir ton pays, ça présentement c’est la chose la plus importante. Après ça, côté toi comme passion qu’est-ce que tu as, c’est là que tu vas commencé à être dirigé un peu plus à quelle unité aller une fois que tu es au centre de recrutement. Après ça une fois que tu es dans les Forces, t’as une meilleure compréhension de qu’est-ce que tu aimes faire, c’est quoi tes habiletés, je pense que vraiment à partir de là, ça commence avec la graine de pouvoir pousser, où c’est que je veux aller, quel genre de métier que je veux faire. Puis il y a tout le temps le moyen de changer. Mais qu’est-ce qui fait genre que qu’est-ce que ça prend comme attribut pour CANSOF, je dirais vraiment du monde qui sont déterminés, du monde qui ont genre diverses aptitudes qui sont différentes. Être différent, c’est une bonne chose. Ça amène différentes perspectives, des points de vue, puis c’est ça qui met genre que le monde est fort quand ils se mettent tous ensemble.

Capitaine Adam Orton : Je sais aussi que les gens quand ils pensent à Forces spéciales, ils pensent des opérateurs, mais il y a certainement, tu sais vous parlez d'autres attributs, d’autres expériences, peut-être d'une diversité d’expériences. Quel autre métier vraiment que les Forces spéciales sont à la recherche pour supporter l’équipe?

Marty : Ok, c’est une très bonne question Adam. Juste pour donner un ensemble général, je dirais que au-dessus de 90 métiers qui font partie de CANSOF. C’est vraiment genre, c’est un monde ‘on its own’ puis on comprend que les autres branches aussi c’est la même chose. Pour nous autres, c’est opérateur, ‘assaulter’, mais côté support puis spécialiste, présentement qu’est-ce qui est en grande demande, pis encore quand que je parle de diversité, ça mentionne ça, on parle de signaleur qui en grande demande qui est ‘cyber’, tu sais c’est vraiment, c’est ‘current’ c’est qu’est-ce qui se passe présentement dans le monde. Ça fait qu'on a vraiment besoin de ça, communicateur, médical, le personnel qui ont des aptitudes côté médicale puis qui sont intéressés par ça, ça c’est vraiment intéressant pour nous-autres. Tout ce qui est intelligence, ça c’est encore un autre métier qui est très important et puis qu’on est toujours à la recherche. Puis on comprend aussi que les métiers sont rouges côté CAF. Mais c’est aussi rouge de notre côté. Puis vraiment pour nous, pour être capable de fonctionner dans une équipe, d’être capable de faire toutes les missions qu’on a besoin de faire, on a définitivement besoin de pouvoir avoir plus de monde avec ces qualités-là puis ces attributs-là.

Capitaine Adam Orton : Puis, vous levez un point point, comme peut-être les métiers sont en demande dans les Forces armées canadiennes en général. Ça s’applique aussi sur votre côté parce que vous faites partie de l’équipe. Je sais que, comme je me rappelle comme tu sais moi j’étais un jeune soldat, puis des Forces spéciales qui s’établissaient, il y avait beaucoup peut-être de craintes que les Forces spéciales étaient pour absorber ces ressources-là, puis les prendre des bataillons. Puis surtout que surtout qu'on parle de votre carrière un peu, tu sais vous êtes sorti, puis là ça fait un bout que vous êtes dans les Forces spéciales. Est-ce que c’est vraiment quelque chose où ce que tu sais une fois que tu es dedans, t’es là pour la vie. Comme si quelqu’un regarde peut-être à rentrer dans les Forces spéciales, qu’est-ce que ça va avoir l’air?

Marty : C’est une très bonne question. Je veux dire si quelqu’un est intéressé par devenir opérateur ou ‘assaulter’, théoriquement avec le niveau de ‘commitment’ puis toute l’énergie que tu vas passer là-dessus, le temps, les ressources qui vont être mis à ta disposition, je pense vraiment que quelqu’un qui a l’intention de faire un de ces deux métiers-là, faudrait qu’ils pensent probablement à penser à faire une carrière toute sa vie ou genre au moins un bon 10-15-20 ans. Mais quand on parle du côté supporter puis de spécialiste, ça c’est différent. De la manière qu’on voit ça, puis c’est vraiment très bien coordonné par rapport à CANSOF et puis les autres unités côté L1 puis les gérants de carrière, il y a une très bonne coordination qui se fait au travers de toutes les branches pour faire sûr qu’on a les bonnes personnes côté supporter puis spécialiste qui viennent avec nous. Puis après ça, après une couple d’années, une fois qu’il ont eu l’expérience, puis quand ils sont prêts à bouger côté carrière bien ils peuvent retourner dans soit armée, navy ou air force, puis ils peuvent continuer de faire leur métier puis ils peuvent revenir plus tard.

De la manière qu’il faut voir ça, je comprends qu’il y a du monde qui se posent beaucoup de questions, mais la vraie façon de voir ça c’est faut penser à une abeille qui butine avec toutes les autres fleurs. Ça fait que définitivement le membre qui veut appliquer comme supporter ou spécialiste, qui est définitivement dans cette comparaison-là, une abeille, va commencer à butiner un peu partout ça fait que de devenir à CANSOF puis de retourner à leur unité après d’où qu’ils étaient, à leur branche, c’est ça qui va donner la qualité genre des membres qu’on a présentement à Command et puis c’est ces membres-là qui retournent dans l’Armée, Navy, Air Force, c’est comme ça qu’on grandit, c’est comme ça qu’on va créer le fruit genre qu’on cherche à avoir à l’intérieur des Forces armées canadiennes.

Capitaine Adam Orton : Oui, certainement puis je regarde la carrière des gens qui ont bien réussi dans les Forces, puis ils sont souvent des gens qui ont été comme tu dis butiner à d’autres places puis ils reviennent puis là ils ont toutes ces autres expériences-là de places différentes, tu sais à la place de rester juste dans une même pendant 20 ans puis faire tout le temps la même chose.

Marty : Oui, tout le monde a besoin d’aller ‘puncher out’ puis de revenir. C’est tout le temps bon d’élargir ton portfolio, de comprendre plus de choses. C’est pas sain de rester à la même place tout le long. Si t’es capable de pouvoir aller chercher l’expérience quelque part d’autre, définitivement. Je pense que toute personne avec un peu de ‘common sense’ et de leadership va recommander ça. C’est une très bonne chose.

Capitaine Adam Orton : Donc, tu sais au début, vous avez parlé de tous les déploiements que vous avez vécus, est-ce que vous pouvez parler de ce que vous avez appris en faisant tous ces rôles-là. Qu’est-ce que ça vous a apporté? Comment ça vous a aidé à grandir comme soldat?

Marty : Je dirais toute l’expérience que je pourrais, puis j’ai vraiment pas l’intention de me comparer à personne d’autre. Il y a du monde qui ont plus d’expérience, d’autres qui en ont moins, la plupart c’est juste différent ça fait que tout le monde est différent. Pour moi, de la manière que ça m’a guidé ou de la manière que ça m’a aidé à grandir, je pense que c’est côté maturité, d’avoir une panoplie d’exemples puis d'événements qui se sont passés. Puis de la manière que je vois ça, de la manière que j’ai ‘dealé’ avec quand que c’est arrivé, de la manière que je ‘deal’ avec après, les membres avec qui je suis genre qui sont toujours là pour me supporter, c’est vraiment une famille qui est très proche, puis j’apprécie la manière que j’ai grandi juste par rapport à mon environnement puis CANSOF a définitivement été une grosse partie de ça.

Capitaine Adam Orton : En parlant de recrutement un petit peu vite fait, tu sais, vous avez parlé de jeunes soldats, il ou elle, sont motivés, ils veulent rentrer dans les Forces, ils sont dans les Forces maintenant, puis ils sont prêts à peut-être tenter de se joindre aux Forces spéciales. Je pense que pour n’importe qui qui s’y connaît même un petit peu, qui est intéressé à ça, la première étape à part de tu sais c’est toute de la documentation, c’est la sélection. Certainement, tu sais on ne peut pas juste parler de ça juste de même parce que c’est vraiment un processus qui est plus ou moins bien gardé, mais qu’est-ce que quelqu’un a besoin pour peut-être performer à leur meilleur, si ils sont prêts pour y aller, qu’est-ce qu’ils ont de besoin pour performer à leur meilleur en rentrant à la sélection?

Marty : Bien la première des choses que je vais dire, c’est que je deviens passionné, tout excité genre quand que tu commences à parler que y’a plein de monde qui veut. Puis c’est exactement ça qu’il faut. Le monde qui est motivé, c’est exactement ça qu’on a de besoin.
Première des choses, une fois qu’on parle de recrutement, plus spécifiquement ou qu’on pense de faire la sélection, tous les PSP qu’il y a sur toutes les bases, ils ont tous été très bien informés. Ils se sont fait donner des packages, parce que CANSOF a une cellule de haute performance, puis tous les membres qui font partie de la cellule ont donné des packages aux PSP de toutes les autres bases. Et puis ce package-là est très bien fait. C’est fait sur mesure pour le besoin de tous ces membres-là qui veulent s’essayer pour n’importe quelle unité à l’intérieur de CANSOF. Ça fait que physiquement, il y a ce package-là qu’ils peuvent suivre au travers de PSP puis c’est le meilleur outil à mon avis puis de mon expérience. Et puis côté mental encore une fois la cellule de haute performance aussi donne ou ‘provide’ des documents puis des trucs pour pouvoir être capable de mentalement être prêt pour une sélection.

Encore une fois, ‘regardless’ pas d’importance ou pour quelle unité, c’est juste une question d’être prêt mentalement, d’être prêt physiquement, puis de savoir c’est quoi que tu veux parce que on a souvent du monde qui appliquent, puis ils ont aucune idée pourquoi qu’ils appliquent. C’est très important genre de savoir, pour le membre, c’est très important de savoir c’est quoi que je veux et c’est quoi que je veux atteindre comme carrière. Je pense que c’est la clé.

Capitaine Adam Orton : Vous avez parlé de préparation physique, puis aussi de préparation mentale. Du côté de la préparation physique, je dirais que c'est assez mécanique. Tu sais, on mange bien, on fait notre exercice, on suit la ‘schedule’ puis plus ou moins, à moins qu’il y ait comme qu’on se fait mal, on va s’y rendre, probablement. Côté mental, qu’est-ce que vous diriez peut-être, tu sais c’est pas facile de juste préparer mentalement pour quelque chose. Comment est-ce qu’on s’entraîne mentalement?

Marty : Les deux vont ensemble. Y’a pas vraiment de séparation très claire entre préparation mentale et côté physique. On parle côté genre quand on veut être prêt physiquement, on va avoir besoin du côté mental pour nous garder engagé puis de continuer de fonctionner quand qu’il y a ‘adversity’, puis quand ça devient dur. Ça fait que ça c’est un aspect. Mais aussi quand on regarde côté mental, c’est de faire sûr genre que tout est correct à la maison, qu’on est prêt mentalement, puis qu’on est prêt émotionnellement de pouvoir atteindre nos objectifs. Ça fait que encore une fois côté mental si on sait pas dans quoi ce qu’on s’embarque, au risque d’avoir des surprises, bien on sera pas prêt pour ces surprises-là. Puis si t’es pas prêt mentalement, physiquement à quelque part, ton corps puis ta performance ne vont pas être capable de ‘keep up’ avec comment t’es mentalement puis émotionnellement.

Ça fait que je pense vraiment côté mental, de se reposer comme il faut, on vient de parler genre d’avoir une bonne nutrition, de faire sûr que tu parles à ta conjointe ou à ton conjoint ou si t’es tout seul de faire sûr genre que toutes tes choses sont en ordre puis que tu sais vraiment c’est quoi que tu veux. Tu as la motivation, t’es focussé sur exactement le but, puis une fois que tu as ça, je pense que t’es dans une bonne position.

Capitaine Adam Orton : Toujours en pensant à peut-être que des personnes qui sont en train d’écouter en ce moment, sont comme : “On est icitte, on a CANSOF, on est en train de parler recrutement-là, mais tu sais parles-nous de la job. Qu’est-ce que ça a l’air ça?” Est-ce que vous avez peut-être une histoire ou quelque chose. Il y a toujours il faut considérer OPSEC pour s’assurer qu'il n'y a rien de secret qui se fait donner, mais est-ce que vous avez une histoire que vous pouvez nous conter que ça pognerait les gens?

Marty : Tout le monde a plein d’histoires, ça fait que mes histoires ne seront peut-être pas intéressantes. Puis je pense que pour ce qu’on fait ici présentement je vais peut-être garder mes histoires pour moi. Personnellement, bien ce que je peux dire c’est que j’ai tellement été impressionné au travers de ma carrière puis au travers de toutes les choses que j’ai faites avec CANSOF, le monde qui est tellement professionnel, le monde qui est courtois, c’est la beauté. Je l’ai mentionné au début de l’interview, pour moi la qualité de CANSOF c’est la qualité des membres, les membres qui nous joignent. Que ce soit supporter, spécialiste, opérateur, ‘assaulter’, y’a rien qu’on peut pas faire quand qu’on travaille en équipe. Puis c’est une des choses que j’ai vue à CANSOF, c’est qu’il y a le désir puis le vouloir du monde d’atteindre plus, de pousser la note, pour que tout le monde bénéficie de ça, que la mission soit accomplie. Ça a tout le temps été la chose numéro 1, puis je suis vraiment passionné quand je vois la qualité du monde qu’on voit. Puis le monde qui applique, même ceux exemple qui réussissent pas la première fois, j’ai 100% de mon temps pour ce monde-là parce qu'ils essaient. Tu sais, c’est la grande différence entre quelqu’un qui a qu’est-ce qu’il veut et quelqu’un qui n’a pas qu’est-ce qu’il veut, “J’ai essayé, puis j’ai donné tout ce que j’avais”. Puis ça fait que si il y a quelqu’un qui écoute et que vraiment sont intéressés par ça puis sans aller dans les histoires, puis ils vont avoir leurs propres histoires une fois qu’ils joignent, puis je garantie qu'il va y avoir des histoires qui vont être vraiment intéressantes. T’as un but, puis ‘go for it!’.

Adam Orton : Wow, bien je peux pas passer un meilleur message pour finir dessus ça fait que, je pense on va arrêter ça là, mais est-ce que vous avez d’autre chose que vous voulez peut-être ajouter avant qu’on termine?

Marty : Peut-être juste mentionner que tout le monde passe au travers des fois de genre de passes qui sont plus faciles, plus difficiles, moi quand j’ai décidé de joindre en 2000, j’étais machiniste, j’ai fait un peu de plomberie puis de l’électricité. J’étais juste pas trop sûr de ce que j’étais pour faire, puis j’ai joint puis finalement ça a bien été. Puis au travers des années comme j’ai mentionné au début, j’ai fait 6 ans avec le 3e 22. J’ai eu plein de beaux exemples côté leadership puis du monde qui était focussé, déterminé, qui travaillaient fort. Je voulais juste plus. Ça fait que si jamais qu’il y a quelqu’un qui écoute, qui sentent qu’ils sont dans la même position que ‘doesn’t cut it anymore’ genre on veut plus, je peux dire que quand que j’ai joint CANSOF, ça été probablement la meilleure décision que j’ai pris dans ma carrière sans aucune question. Puis je suggère fortement à toutes ces personnes-là qui se posent des questions genre : “Qu’est-ce que je fais avec ma carrière, qu’est-ce que je fais avec ma vie?” Essayez ça! Vous allez être agréablement surpris à mon avis et puis tous les supporters qui pensent comme quoi que ça peut être trop dur, mais c’est peut-être pas ce que je veux. Essayez ça. J’ai parlé au début, genre, de trois métiers comme signaleur, cyber, comms, tout ce qui est médical, tout ce qui intelligence, tout ce monde-là puis même les autres métiers, si c’est quelque chose que vous voulez être challengé puis avoir plus, ‘go for it’. CANSOF est ouvert pour ça. On veut du monde qui sont motivés, puis après ça, à partir de là ça va être du côté leadership que c’est à nous-autres de prendre soin de vous-autres puis de travailler en équipe.

[Musique commence]

Capitaine Adam Orton : J’aime ça! Bien merci beaucoup Marty!

Marty : Bien merci de m’avoir reçu.

Capitaine Adam Orton : Bien ça fait plaisir!

C'était Marty des Forces spéciales. Moi je suis le capitaine Adam Orton du Balado de l’Armée canadienne. Si vous avez intérêt à vous joindre aux Forces spéciales, parlez à votre chaîne de commandement. Regardez les liens dans les notes du balado ou faites un peu de recherche par vous-même.

Comme d’habitude, prenez soin de vous!

[Musique termine]

© Sa Majesté le Roi du chef du Canada, représenté par la ministre de la Défense nationale, 2024